1. |
LA ROUTE
04:15
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LA ROUTE
J’ai descendu les vagues brunes de tes cheveux Comme un silence, un regard qu’on ne veut
Et je m’en doutais
C’était la guerre, c’était le vent Tout le combat est au dedans Je voulais voir encore du pays Voyager pour fuir cette folie
J’ai descendu les vagues brunes de tes cheveux noirs et argent Comme un silence profond, comme une vague qu’on entend Mais le vent me poursuit
Et le vent me transmet
Cet océan de doutes
C’est sur qu’au fond je fais peut être fausse route Je fais peut être fausse route
Et tes mains sur mes mains S’allongent comme le train A l’idée de fuir, de partir Ce ne peut être pire
Que vivre sans détour
Ton large sourire
A l’ombre d’une tour
Que de vivre sans passion à l’ombre de toi
De Paris à Bombay il n’y a qu’une route Celle des maux et des peines
De Bombay à Paris il n’y a pas de doutes
Seulement des cœurs qui se minent, qui se cherchent
J’ai descendu les vagues brunes de tes cheveux Comme on descend le Penjab tous les deux
Et le soleil brillait
Perché sur le toit du monde au milieu du Ladack C’est possible de voir l’immensité du monde
Le grandiose et l ‘immonde
C’est la route de la soie, c’était dix ans plus tôt Comme des tziganes quatre copains dans le fourgon On était libre, on était fier
La piste fut notre prière, roulant sur les hauteurs La Karakoram, Peshawar même pas peur
On était libre, on était fier
Les peuples nous souriaient
Chaque rencontre, chaque mendiant Fallait vivre la bonté de ces gens Fallait vivre la bonté de ces gens
Accrochés à tes mains tel un enfant
Les yeux perçants tels de sublimes diamants
De Bombay à Paris je n’oublierai jamais
La douceur de la soie dans le creux de cette main De Paris à Bombay je n’oublierai jamais
La douceur et la joie à l’idée de la route ...
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2. |
LES NUITS PORCELAINES
05:07
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LES NUITS PORCELAINES
Château d’or et de jade
Ou les tours de marbre Protègent Sultan,
prince de Nabab
Jaipur, Shiraz, quai de Jemmapes petit homme de paname
une fenêtre brille dans la nuit quand le soleil meurt endormit les pâleurs de l’horizons bercées de cercles infinis
refrain
château d’or et de jade
où les tours d’ivoire
remparts de nos habitudes caressent, blottissent nos certitudes nos peurs, nos désinvoltures
une fenêtre brille dans la nuit cherchant le sombre dans l’oubli l’éclaboussure du maudit
de la clé qui tombe au fond du puits la clé qui tombe au fond du puits
refrain
solo pont musical
sur les plages de Goa
nos aïeuls aux longues chevelures sari teint mate nhava sheva
lennon shilom ganesh rock in the sky ganesh rock star in the sky
château d’or et de marbre
paris 5ème bien dans son cadre agrégé de littérature
glenfiddich on the rock pour sur ! ciselé dans sa fine dorure
briser la porcelaine
sortir de soi même
on est tous un peu les mêmes sous les nuits porcelaines
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3. |
SIMONE
04:01
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Simone,
Tu danses dans la nuit Le cœur un peu serré L’âme un peu flétrie
Et les étoiles entre elles Se racontent le dilemme
Simone,
Tu prends la route pour Barcelone Afin de noyer tes chagrins
De cette drôle de vie
Ces drôles de chiens
Dans le Whisky tu oublies la donne De ce ‘tain de destin qui te colle
Simone,
Elle danse avec la nuit
Flirtant avec son super héro
Son spiderman, son De Niro
Pour elle l’amour c’est bric et broc Juste un déboutonnage de froc
Mais pourquoi tant de haine Mais pourquoi tant de peine
Simone,
Le nez dans les étoiles
Tu rêves à l’infini
Un autre dry
Un autre ami
Mais la tristesse t’assomme Te fait perdre le nord
Simone,
Ou les lendemains qui déchantent A la Sagrada familia
Te « confessus » à la madone
Que la boisson c’est terminé
Que le vin de messe
Sera péché
Simone,
Belle comme la nuit
Elle attend le jour
Ou de ces doigts de velours L’autre viendra serrer son corps Contre le divin amour ...
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4. |
LE GOUT DU REVE
04:17
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Certes il pleut sur des jours meilleurs Certes il vente encore ailleurs
Des senteurs flottent d’une autre saison
Et le regard incertain sur la plage ce matin Tu aspires à des pays lointains
Elle rêve ...
Le regard endormi
Elle rêve ...
Elle passe à coté de sa vie
Poussière d’ange sur ta peau blanche
Aux ailes taillées tu erres pieds et mains liés Voir ce monde comme il est sale et moche
Alors tu rêves à une apesanteur paisible Où roses et chemins de fleurs ne font qu’île Ce paradis des âmes naufragées D’indifférence tu t’es noyée
Elle rêve...
Par un doux vent du large Elle rêve
A un doux euphémisme
Pont instrumental
Des elfes sombres aux yeux perfides et ronds Diaboliques, ricanent à demi ton
Dans le fond des coins
Des jardins endormis
Et les douceurs océanes
Iodées de sels sur nos âmes
Nous jettent la haine et les tortures A la figure je vous jure
Elle rêve ...
Au sommeil infini
Elle rêve ...
Au sommeil infini
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5. |
A CONTRE COURANT
03:14
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Dans le banc de poissons
Je nage à contre courant
A force d’idées fausses
Je divague dans de faux semblants
Tels le Fou de Bassan Je lèche l’écume
Tels un simple passant Aveugle de coutume
De mon bec acéré Bois le fiel médiocre De notre société Hypocrite et idiote
Tels un gentleman râté Je persiste et signe
Que le col de cygne Contrôle le despote
Et les vulgaires pantins Aux membres ligotés Projettent leurs pensées Sur des murs délabrés
Que les choses changent Aussi vite que l’ennui
La donne est déjà
Pantin on nous maltraite
When I try to find the road my way When I try to find my road my way
Les tabloïdes s’affolent Le CAC 40 s’écroule
Du plus haut du sommet Tombe sur la foule
Les pierres qui en découlent Abiment le médiocre
Les pierres qui en déboulent Détruisent les yeux ocres
Au profit des malheureux
Les gros poissons s’engraissent De paradis fiscaux
Ils se prélassent de paresses
D’énormes carnassiers
Aux ventres bien ronds
Aux yeux plus gros que le ventre Un jour éclateront
Le pire est l’anguille Fine et fuyante
Celle qu’on ne voit venir Vous pique médisante
Tels un Fou de Bassan Je lèche l’écume
Tels un simple passant Meurt d’amertumes
Et les mérous nageant
Aux gros yeux de diamants Pensant être de la haute De la loterie gagnante
Sans le numéro complémentaire Tu restes le prolétaire
Même si le costume brillant Laisse pensez le contraire.
When I try to find the road my way When I try to find my road my way
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6. |
LES VAGUES
02:54
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Les mères regardent
Dans les vagues
Les bouées et leur progéniture
Elles chantent de projets
Un avenir certain
Sans matin qui déchante Sans vague à l’âme qui hante
Dans le paisible du soleil Ou nul monde pareil Pourtant elles n’ignorent Les troubles du dehors
A lâcher son bonhomme Tout petit même en homme Es-tu prêt pour l’avenir Pour les moments sans rire
N’est plus là sous l’épaule D’une douceur maternelle Ou la douce mamelle Rassure le petit être
Bientôt la bière
Dans le pub anglais
Ou le 1 er amour
Fera mal pour toujours
Même la vague océane
Sur ma mémoire qui flanche Ne pourra m’enlever
Le doux flot de tes hanches
Et je rêve à la vague
Qui m’emmènera un jour Comme mon père en poussière Voyageant l’univers
Et je glisse sur la vague Pour ne pas mollir
De nos plus jeunes âges Voguent en devenir
Et je glisse sur la vague
Libre artificielle
Dans le monde de mickey
Les petits jours sont bien tristes
Et je glisse sur la vague Libre comme un soleil Qui vole sous les nuages Dans ce monde artificiel
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7. |
MOUSTIQUE
03:44
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MOUSTIQUE
Je suis un moustique magnifique Sur le bord de la mare
Un coup de cafard
Je saute de roses en nénuphars
Je suis un moustique bien sympathique Un brin naïf, un vieux loustic
Avec mes ailes fines
Je virevolte et je glisse
Mais au dessus de toi J’astique mon aiguille Mais au fond sur toi Je brise ta coquille
Dans la mare à batraciens
Je tue le temps avec les miens
On papote d’hémoglobine
Et on s’enfile toujours 2/3 bibines
Je suis un moustique, un de ces califes Au fond des draps je te pique
Je suis un moustique pathétique
A la trompe magique
Et je glisse au fond de toi Mon objet de malice
Et au fond sur toi
Je balance l’acide
Mais au bord de la marne
Avec mes potes on « smoke » quelques pétards Et au camping de la plage
On prépare la fête en astiquant nos dards
Et d’un battement d’ailes Je cours je cours vers elle Elle a la peau si tendre
Et les yeux en amandes
Et les boucles blondes Amorcent le prémice Et cette peau de rousse Objet de convoitise
Avec sa tapette à guêpes
Mamie éclate les thons et abeilles
Il nous faut virevolter
Pour éviter ces stratégies soudaines Et dans le marais s’en est allé
Un soir pour flâner Piquer des grosses fesses Au milieu des tapettes
Piquer des grosses fesses Au milieu des tapettes
Je virevolte et m’envole Loin de toutes cabrioles
Je virevolte et m’étiole
Loin de toutes cabrioles D’avoir sucé, voir trop pompé
Toutes ces peaux alcoolisées
Je me suis retrouvé pompette
Voir même rond comme une queue de pelle
Et de lumière en lampadaire
On a cramé le quart de nos ailes
Et le pauvre Jimmy
Dans son envol, s’est fait happer par une bestiole
Finir gobé comme une mouche
Pour un moustique on trouve ca louche On ne fera pas de cérémonie
Même si pour nous c’est un ami
Entre moustiques on est trop fier
Il en faudra pour nous faire taire
Et on piquera encore et au corps
Les gens, les chevilles jusqu’à la mort
Je suis un moustique, un petit trombone Qui court après bobonne
Je suis un loustic, un petit bonhomme Qui croque dans la pomme
Et comme Adam et Eve J’y poserai mes lèvres Faut dire que t’es bonne La plus belle des pommes
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8. |
LES APPARENCES
04:03
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LES APPARENCES
C’est un silence envers et contre tous
Un quiproquo envers contre nous tous
Une des mesures paradoxales
Crier des mots sales sans que ça fasse mal, je te jure
A coup d’épée dans l’eau
et les blessures ça forgent les os Ça plie l’échine et remplit
Le sancerre d’eau
On croirait pas comme ça
Qu’il y a un ver sous la carcasse Un asticot sans carapace
Qui s’agite se remue s’agace
Je suis un petit homme Pas bien haut
Je suis un petit homme Pas laid pas beau
Je suis un petit homme
Bien comme il faut
Je te décrocherai bien la lune
De mes petits bras sans plumes !
Pont instrumental
Je suis un petit homme Pas bien haut
Avec une moustache Un grade sur l’épaule
Malgré la justesse de ma taille Je t’en ai chopé des batailles Pourtant de ma hauteur
On ne voit pas l’horizon
Toujours se méfier des apparences Derrière les sourires de façades
Se fardent l’amer et le maussade Cet océan de mauvais de crasses...
Je suis un petit homme Pas bien haut
Je suis un petit homme Pas laid pas beau
Je suis un petit homme
Bien comme il faut
Je te décrocherai bien la lune
De mes petits bras sans plumes !
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9. |
LES NORMAUX
05:00
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LES NORMAUX
Les Normaux ,
Ont quelque chose de bien beau
De leur sagesse nait nos idéaux
De la fortune à demi mot
Je regarde ton corps sous des soleils Ou l’or insulte les plus belles pierres Je t’ai dans la peau
Les normaux,
Ont le sourire des jours meilleurs Façade grise sous la pâleur des horizons Dans la tristesse du quotidien
On te manipule comme un rien
Sur des ficelles on tire soudain
T’es un pantin
Allez dis moi comment se prénomme ton bonheur Allez dis moi comment tu résistes aux labeurs Dans cette vie de chien à courir après l’os
Je me décourage
Tu m’ envisages Tu me décourages Et j ‘envisage
J’aimerai être un de ces normaux
Qu’à l’œil qui brille
Même quand il fait pas beau
Un brin chasseur des oiseaux de malheurs Tu diriges ta petite vie
Attaché caisse , 5ème semaine Le break Volkswagen
J’aimerai être un de ces normaux
Qu’est pas touché par le plus dur des fléaux De l’ignorance ou de l’insolence
Lequel des deux est dans la danse
Ça tourbillonne plus rien m’étonne
Tu vires facho
Allez dis moi comment se prénomme ton bonheur Allez dis moi comment tu résistes aux labeurs Dans cette vie de chien à courir après l’os
Je me décourage
Tu m’ envisages Tu me décourages Et j ‘envisage
J’aimerai être un de ces normaux
Un brin naïf voir même un peu écolo Trier mes déchets pour de vrai Lâcher des caisses sans le méthane Et me dire demain sera peut être bon Sans état d’âme
J’aimerai être un de ces corbeaux
Aux sourires angéliques légèrement hypocrites De ton pelage est le ramage
N’altère en rien à ton image
Tu prends pas de risque
Tu restes sage comme l’image .
Allez dis moi comment se prénomme ton bonheur Allez dis moi comment tu résistes aux labeurs Dans cette vie de chien à courir après l’os
Je me décourage
Tu m’ envisages Tu me décourages Et j ‘envisage
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10. |
AU NOM DU FILS
05:16
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Alors dis-moi, peut être Que le vent tourne nos têtes Alors dis-moi, peut être Que demain sera fête Encore un moment
Et que la liberté sera
Poèmes et prières des candeurs sans foi Qu’illuminent le lierre de nos murs séparant Qu’illuminent le lierre de nos murs séparant
Elle suit le mouvement de la mer
Et grimace sur tes joues mon enfant Elle souligne de bonheur Gentiment mais jusqu’à quand ?
Que des bruines argentiques Balles métalliques cliquent
Sur le béton armé
Fusillent nos libertés de penser
Mécénat pour la haine Garantie politique Pognon démago Triptyque obscurantisme
Au nom du père et du fils Et du St fric aussi
Au nom du père et du fils Et du St livre aussi
Rien n’altère la pensée Même pieds et mains liés L’esprit sans fin
Au fond d’un train
Où les gars de la haine Sous tutelle idéologique Petites moustaches
Et fosses bibliques
Au nom du père et du fils Et du St fric aussi
AU NOM DU FILS
Au nom du père et du fils Et du St livre aussi
J’ai serré la plume sans risque Pour t’écrire ce mot
De notre doux pays
La France
La bêtise est sans frontière Elle dépeint
Toutes les haines
Salafistes, israélites christianisme
Au nom du père et du fils
Le même monde sans les livres
Au nom du père et du fils
Le même monde sans les livres
Les soifs d’un pouvoir
Doctrine dogmatique Manipulation des égarés
En combattant sont transformés
Les religions sans la haine Ouvrir le livre céleste Réquisitoire de la peine Absolutisme et fanatique
Le clic de la kalach’
Sur des murs lamentables Le déclic des malades Ouvrant le feux
Sur l’innocence
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11. |
NOS ENFERS
03:52
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NOS ENFERS
Seul aux portes de l’enfer
Tu cours sur des jardins d’hiver De sépultures en rivière sombres Tombent les neiges sur les tombes
Et d’instinct cruel, grégaire
Tu sublimes l’éternel
Dans l’hécatombe l’homme en colère Rumine en tandem sur son ombre
Business est mercantile Où la plume fragile
Du poète reste insolite Devant le mal on coexiste
Les yeux sont ombres dans le noir Où la lueur du désespoir
Maquille la vie en bonheur chic De flots de vagues chimériques
Nous sommes désastres
Nous sommes des astres
Le simple spectre de nos actes Le simple spectre de nos âmes
Cette résistance, cette insolence Vient de nos peurs
Par les maux et les lueurs
Nul ne pourra faire taire L’homme qui hurle
Les cris du cœur sont lumineux
Et peuvent rendre sourd l’aveugle
La pire des haines aux alentours
Les bleus d’amour c’est pour toujours
L’encre du sang indélébile
D’un petit clic pour une grosse clac Les jours meilleurs
Qui ne viendront pas ...
A nos enfers, à nos enfers Des pieds et mains
Liées à la terre
On ne ferra machine arrière
C’est le dollars que l’on respecte Et l’égoïste que l’on vénère
Et l’on se meurt sur d’autre sphère Perdu dans son propre univers
La solitude nous ronge le sang
Sommes nous bien fait Pour vivre ensemble ? Chacun sa pomme qu’on crève de faim
Du fruit de l’arbre on tend la main
Même en propre frère de sang
On se déchire à nos trente ans
Une part de plus dans l’héritage Un soir de pluie sur nos vieux âges
A nos enfers, à nos enfers Des pieds et mains
Liées à la terre
On ne ferra machine arrière
C’est le dollars que l’on respecte Et l’égoïsme que l’on vénère
Et l’on se meurt sur d’autre sphère Perdu dans son propre univers
A nos enfers ...
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